Guerre, Guernica (d’après le tableau de Picasso)
Dans ce tableau tout en noires images,
cette ville qui porte son nom comme une fatalité, évoque à elle seule la guerre,
noires les horreurs des maisons incendiées, les corps massacrés, disloqués,
le bras qui porte la lumière, coupé par le bras tranché portant le glaive de l'injustice,
la mère qui tient mort son enfant crie, la colombe crie, le cheval crie, une fleur subsiste encore sous ses sabots écartelés, et l'un de ses fers traverse la gorge d'un décapité, une femme rampe, un homme tend les mains, face à une minuscule fenêtre trop haute où disparaît la vie, le taureau pourtant habitué à la folie des hommes regarde ahuri, ne semblant pas comprendre,
et leurs yeux pétrifiés tournés vers un ciel clos.
implorent' ils un dieu ? ou regardent' ils ? au loin s'éloigner le vol des aigles, s'en allant déverser sur l'Europe la haine, le feu, le sang, la guerre, la peste sur d'autre Guernica.
Dans ce tableau tout en noires images,
cette ville qui porte son nom comme une fatalité, évoque à elle seule la guerre,
noires les horreurs des maisons incendiées, les corps massacrés, disloqués,
le bras qui porte la lumière, coupé par le bras tranché portant le glaive de l'injustice,
la mère qui tient mort son enfant crie, la colombe crie, le cheval crie, une fleur subsiste encore sous ses sabots écartelés, et l'un de ses fers traverse la gorge d'un décapité, une femme rampe, un homme tend les mains, face à une minuscule fenêtre trop haute où disparaît la vie, le taureau pourtant habitué à la folie des hommes regarde ahuri, ne semblant pas comprendre,
et leurs yeux pétrifiés tournés vers un ciel clos.
implorent' ils un dieu ? ou regardent' ils ? au loin s'éloigner le vol des aigles, s'en allant déverser sur l'Europe la haine, le feu, le sang, la guerre, la peste sur d'autre Guernica.
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